En cliquant sur les liens ci-dessous vous trouverez une archive sonore et son résumé :  A écouter et télécharger au titre de documents protégés selon les Creative Commons 4.0 (ni modifications - ni usages commerciaux)

La fabrique de l'histoire - France Culture - 05/12/2018

Représentations du Viking et mythologie ?

Comment imaginer la jeunesse au Moyen Âge? 

avec Valérie Toureille et  Nathalie Gorochov

La fabrique de l'histoire - France Culture - 07/03/2018

De Lutèce, en passant par Philippe Auguste jusqu'au XIXème siècle

Perinne Kervran et Nicolas Joxe, réalisée par Manoushak Fashahi

La Série Documentaire - France Culture - 05/03/2018

Les douleurs de la rue à Paris (vies minuscules)

 avec Arlette Farge

France Culture - Concordance des temps - 01/11/2014

Les musées de la ville de Paris

C'est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d'évacuation. Dès 1370, Hugues AUBRIOT, prévôt de Paris, fait construire, rue Montmartre, un égout voûté et maçonné qui rejoint le ruisseau de Ménilmontant. Le réseau se développe alors lentement au fil des siècles et il faut attendre 1850, avec l'arrivée du Baron HAUSSMANN, préfet de la Seine, et de l'ingénieur Eugène BELGRAND, pour que se développe le réseau d'égouts actuel et l'approvisionnement en eau de Paris. Ainsi est constitué un double réseau de distribution d'eau (potable et non potable) et un réseau d'égouts dont la longueur atteint 600 km en 1878.

Les successeurs de BELGRAND complètent et développent le réseau parisien qui est composé actuellement de 2100 km de galeries techniques. L'ensemble de cet historique est retracé par la visite grâce à un cheminement didactique au sein des différentes techniques d'assainissement et des améliorations de la qualité de l'eau, de l'époque du LUTECE au Paris des années 60. A chaque époque, on peut découvrir :  l'évolution de Paris ; ses principes d'alimentation en eau potable ; ses techniques d'assainissement ; son bilan écologique.

Centre d'information et de documentation et d'exposition sur l'urbanisme à Paris, ce lieu vous offre de découvrir la ville à partir de maquettes, photos, documents sonores et visuels. L'exposition permanente du Pavillon de l’Arsenal « Paris, visite guidée » consacre plus de 800m2 à la ville contemporaine et ses architectures. Elle retrace les évolutions de la capitale pour permettre à chacun de comprendre les paysages d’aujourd’hui et de demain. Autour de la grande maquette de Paris actualisée, des films d’animation conçus spécialement pour l’exposition, des interviews d’architectes, des documentaires, des diaporamas et des maquettes d’architectures invitent le visiteur à découvrir la richesse et la variété du paysage parisien.

Douze séquences retracent la formation du paysage de la ville autour de ses enceintes et de ses limites successives jusqu’à la fin du XXe siècle. Le visiteur est ainsi invité à remonter le temps, pour découvrir l’histoire d’une ville qui n’a jamais cessé de se transformer au fil des siècles. Plus de 300 nouvelles réalisations et projets architecturaux, 940 hectares d’opérations urbaines parisiennes en cours et six grands territoires en mutation de la métropole francilienne sont présentés pour expliquer la ville d’aujourd’hui et de demain.

Le musée Carnavalet abrite la mémoire de Paris. Cet imposant ensemble architectural articulé autour de deux célèbres hôtels des XVIe et XVIIe siècles, respectivement, l’hôtel Carnavalet et l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, offre un parcours de plus de 100 salles consacrées à l’histoire de Paris, des origines à nos jours. Il présente des collections d’une grande diversité où se côtoient vestiges archéologiques, vues du Paris d’autrefois, maquettes de monuments anciens, enseignes, ensembles décoratifs provenant d’édifices disparus, scènes historiques ou anecdotiques, portraits de Parisiens illustres, souvenirs d’hommes célèbres ou témoignages de la vie quotidienne, ainsi qu’un ensemble unique sur la période révolutionnaire. Outre les collections exposées en permanence, le musée conserve également une collection d’arts graphiques – riche d’importants fonds de dessins, estampes, photographies et affiches – ainsi qu’un remarquable cabinet de numismatique, tous deux accessibles sur rendez-vous.

L’origine des Catacombes de Paris (qu’il vaudrait mieux appeler «Ossuaire municipal») remonte à la fin du XVIIIe siècle. Le cimetière des Innocents (près de Saint-Eustache, dans le quartier des Halles) avait été en usage pendant près de dix siècles et était devenu un foyer d’infection pour tous les habitants du quartier. Après de multiples plaintes, le Conseil d’État, par arrêt du 9 novembre 1785, prononça la suppression et l’évacuation du cimetière des Innocents. Ce sont d’anciennes carrières qui furent choisies pour déposer les ossements ; la Ville de Paris venait en effet de se doter d’une inspection générale des Carrières dont le rôle était la consolidation des voies publiques minées par les carrières. Les carrières « de la Tombe-Issoire » furent l’objet de travaux comprenant une grande part de maçonnerie et de soutènement de galeries, complétés par le creusement d’un escalier flanqué d’un puit pour déverser les ossements.

La translation des restes pu commencer après la bénédiction et la consécration du lieu le 7 avril 1786 et se continua jusqu’en 1788, toujours à la tombée de la nuit et selon un cérémonial constitué d’une procession de prêtres en surplis qui chantaient l’office des morts le long du trajet emprunté par les tombereaux chargés d’ossements et recouverts d’un voile noir. Par la suite, ce site allait, jusqu’en 1814, recueillir les ossements de tous les cimetières de Paris. Dès leur création, les Catacombes suscitèrent la curiosité. En 1787, le Comte d’Artois, futur Charles X, y descendit en compagnie de dames de la Cour. L’année suivante, on mentionne la visite de Madame de Polignac et Madame de Guiche. En 1814, François 1er, empereur d’Autriche, résidant en vainqueur à Paris les visita. En 1860, Napoléon III y descendit avec son fils.

Ce site archéologique (se situant sur le parvis de Notre-dame - M° Île de la Cité) renferme les ruines et les fondations des bâtiments qui constituaient le parvis d'avant 1750. Le site présente aussi des ruines conservées dans le sol de l'île de la Cité entre le IIIe et le XIXe siècle. On trouve dans la crypte un résumé de l'histoire de Paris : des vestiges gallo-romains, des remparts, les fondations de la basilique Saint-Étienne jusqu'à des morceaux de canalisation du XIXe. On peut ainsi voir des couches très anciennes, préservées par le tracé de la rue Neuve Notre-Dame, non remaniée pendant plus de sept siècles. Cette rue a finalement été ouverte vers la fin du XIIe siècle pour amener les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale.

La zone du Parvis de Notre-Dame de Paris a fait l'objet de nombreuses fouilles, dont deux campagnes plus importantes : la première en 1847, menée par Théodore Vacquer, la seconde de 1965 à 1967, conduite par Michel Fleury. L'ensemble de ces fouilles a permis la mise au jour d'importantes substructions gallo-romaines et du haut-Moyen Age.

 
Sites à consulter !

C'est une structure de rêve, qui fait surgir au milieu du Paris d'aujourd'hui les fantômes des guerres moyenâgeuses, les bruits de bataille, la rudesse de temps révolus. Elle est là, parmi nous, encore présente à de nombreux endroits pour qui sait la voir. Elle est totalement imbriquée dans notre quotidien et nous la côtoyons souvent sans le savoir. Mais pour ceux qui savent la reconnaître et l'évoquer, c'est un coin du voile qui se soulève : la ville banale prend une dimension historique. Nous réalisons que les rues parcourues de manière quasi-somnanbulesque sont en fait la résultante d'une histoire ancienne, dense et riche qui nous invite à méditer sur nos racines, notre présent, et notre avenir aussi bien.

 C'est l'étude linguistique de l'origine des noms de lieux, c'est également l'ensemble des noms de lieux d'une langue ou d'une aire géographique. Pourquoi de la toponymie ? Pour essayer d'imaginer d'abord pourquoi tel lieu porte tel nom; mais aussi comment l'espace géographique était décrit par les différents habitants dans notre cas, une ville et de comment elle a évolué au cours des âges? La toponymie permet également de comprendre comment, par couches successives, les différents colonisateurs ont créé de nouvelles agglomérations ou aménagé les espaces et de comment a été occupé peu à peu l'espace disponible?

Catacombes Info Balade dans les carrières de Paris Site de zedou-connexion

Découvrez l'histoire des carrières et catacombes de Paris à travers de nombreuses photos ainsi qu'une section histoire très complète. N'oubliez pas de faire un tour aussi dans les autres zones pour découvrir les aspects de la vie cataphile, tracts, divers délires, fonds d'écran et même un forum. Par ailleurs, il est fortement déconseillé de s'aventurer dans ces lieux à haut risque et passible d'une condamnation ou contravention.

Ce site contient des liaisons à plus de 1200 photographies numérisées, 1500 caricatures, 68 journaux, des centaines de livres et de brochures et environ 1000 affiches. C'est en l'état le site le mieux fourni en documentation sur le sujet sur le web. Attention, il est en anglais, mais dispose d'un moteur de recherche sur la page d'entrée, ce qui facilite les recherches.